La reconstruction
Ça ne nous a pas empêché de rebâtir Paris et tout le reste ! Laque et acrylique sur toile, 80 x 80 cm. Disponible à l'atelier / Alfredo Lopez © ADAGP
La reconstruction / Alfredo Lopez © ADAGP
Ça ne nous a pas empêché de rebâtir Paris et tout le reste ! Laque et acrylique sur toile, 80 x 80 cm. Disponible à l'atelier

Le Conseil national de la Résistance (CNR)a lancé un gros programme de reconstruction de la France après-guerre. Et pourtant ! Dans les années 1950, la France était le pays qui consommait le plus d’alcool avec 22 litres d’alcool pur par habitant. Ça ne nous a pas empêché de rebâtir Paris et tout le reste, entre deux petits vins blancs.

 

Retourner au travail et soutenir la production nationale

Le commissariat général au Plan (CGP) programme une reconstruction sur le modèle de l’économie de l’avant-guerre. Il investit principalement dans des secteurs moteurs de l’économie plutôt que dans la production de biens de consommation ou la modernisation de la défense par exemple. “Il faut attendre la fin de la guerre d'Algérie pour [mettre en œuvre] une autre armée, c'est-à-dire une armée autour de la force nucléaire stratégique”, explique Fabien Cardoni, auteur du Futur empêché. Une histoire financière de la défense en France 1945-1974 (Éditions de la Sorbonne, 2022).

Les acteurs politiques et les syndicats exaltent le retour au travail et dépeignent la production comme une œuvre patriotique. “La Commission de la main d'œuvre, présidée par un résistant parisien, syndicaliste et communiste, André Tollet, envisage le retour d'une semaine à 48 heures, mais en payant les heures supplémentaires 25 % de plus. Il y a l'idée qu'il faut se retrousser les manches”, précise Michel Margairaz. Si le taux de chômage est rapidement résorbé, l'âpreté des conditions de vie s'éternise. En 1947, les mauvaises récoltes aggravent les restrictions alimentaires. Le secteur du charbon cristallise la tension entre les impératifs de rendement et les difficiles conditions de travail de l’après-guerre. Des grèves éclatent régulièrement dans les mines, notamment pour obtenir des rations alimentaires plus conséquentes. Finalement, le système de tickets de rationnement cesse en 1949. La reprise globale de la croissance est rapide et retrouve son rythme d’avant-guerre au début des années 1950.

 

La consommation d'alcool en France à la sortie de la Seconde Guerre mondiale

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était marquée par une consommation d’alcool particulièrement élevée, reflet de la place centrale qu’occupait le vin et d'autres boissons alcoolisées dans la vie quotidienne des Français

Le vin était perçu comme une source d’énergie, notamment pour les travailleurs manuels.
Il était également bon marché et facile à produire localement, même si les infrastructures étaient à reconstruire. Le vin occupait une place culturelle à table et était consommé à presque tous les repas.

 

 

 



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La reconstruction Laque et acrylique sur toile, 80 x 80 cm Prix : 1900 €


La reconstruction
La reconstruction / Alfredo Lopez © ADAGP
La reconstruction - Mise en situation
La reconstruction / Alfredo Lopez © ADAGP
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Créé le 15/07/2023 par install admin . Modifié le : 16/01/2025